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En 2013, une première sculpture en mosaïque fut réalisée à Pékin, représentant en volume et agrandie, cette image issue de l’imaginaire collectif au moyen de la macrophotographie : une goutte tombant à la surface de l’eau. Si l’on considère qu’un agrandissement de cette image par l’outil numérique entraine inévitablement un effet de pixellisation, l’utilisation de la mosaïque a semblé, de fait, un matériau adéquat pour une mise en volume. L’opportunité de pousser cette réflexion fut rendue possible par la production d’une vidéo 3D stéréoscopique au Palais de Tokyo, utilisant ainsi les dernières innovations en matière de réalité virtuelle. Cette série, Deep blue, qui emprunte son nom à l’ordinateur IBM qui vaincu Garry Kasparov aux échecs en 1997, se déplace entre le pixel de modélisation et l’objet mosaïque dans une boucle anachronique. Des projets de dessins vectoriels font suite à ces réalisations afin de les transposer sur des supports variés. 

 

"Le projet vidéo Deep Blue de David Ancelin mêle les répertoires de l’absurde et du poétique, au travers d’une “sculpture” pour un désert”. L’œuvre, constituée de pixels de modélisation, brouille les échelles et multiplie les possibles, figeant la chute d’une goutte d’eau qui peut évoquer tour à tour un plongeon dans une piscine vide ou une architecture monumentale. Jouant avec le trouble optique, l’artiste renforce l’inquiétante étrangeté de cette forme dont la cause demeure inconnue, et provoque grâce à la 3D la présence improbable et fictive d’une goutte d’eau en territoire désertique."

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